C’est à Sainte-Lucie que nous accueillons Dolorès sur Chandelle. La mère de Pierre est restée avec nous pendant trois semaines et elle repart de Fort-de-France, Martinique demain, le 17 janvier.
Tout d’abord, Sainte-Lucie. Nous décidons de mouiller l’ancre dans la baie pour voir les feux d’artifice du Réveillon du Nouvel An. Il y a des feux dans tous les coins de la baie. C’est un spectacle merveilleux.
Nous revisitons cette île d’une grande beauté. La famille Benoît du voilier Le Livernois nous accompagnera lors de notre excursion par la côte et pendant la visite par voie terrestre avec notre guide rasta Vision. Après avoir fait le plein d’eau nous partons pour les Pitons. Le ciel est couvert, mais le paysage est malgré tout très joli. Le lendemain matin, il pleut. Nous quittons les Pitons et le paysage est très mystérieux dans le brouillard que forme la bruine. Notre prochaine escale : baie de Marigot. Heureusement, la pluie cesse et le ciel se dégage. Vers 17 h, nous décidons avec les Benoît de joindre les deux voiliers par leur poupe. Nous pouvons prendre notre apéro dans notre cockpit respectif. Nous avons beaucoup de plaisir et nous nous baignons jusqu’à la brunante. Le lendemain, direction Rodney Bay. Dolorès prend la barre pendant tout le voyage, et elle le fait très bien.
Le 5 janvier, nous partons pour la Martinique. Nous avons des vents soutenus de 20 kt et de bons creux de 1.50 à 2 mètres. Dolorès s’amuse beaucoup à chevaucher les vagues et elle recoît beaucoup d’embruns. Elle n’a eu aucune malaise grâce au Gravol. Elle a pu apprécier cette traversée de quatre heures sans problème. Elle se baigne souvent. Et quand elle barre, elle arrive à maintenir le cap même avec les voiles complètement déployées. Bravo Dolorès!
En Martinique, nous rencontrons beaucoup d’amis. Nous mouillons l’ancre au Marin, puis à Sainte-Anne. Donc, petit apéro avec Guy et Diane de Gobe-sous et Monique et Gervais de Taranga II. Dolorès s’adapte à l’heure des marins, c’est-à-dire, apéros très longs et soupers tardifs :o)).
C’est à Grande-Anse d’Arlet que nous retrouvons nos amis du voilier Zenyal. Cathy, Jean et Antoine Laynez. Nous passons tous nos moments avec eux et profitons d’un excellent repas aux langoustes sur la plage. C’est le nec plus ultra!
Au moment où j’écris ces lignes, nous sommes à l’Anse Mitan avec vue sur Fort-de-France. Je laisse Dolorès écrire quelques lignes pour exprimer ce qu’elle a vécu pendant ce voyage.
Dolorès écrit : Je repars demain pour le froid et la neige. Aussi, je veux dire ma reconnaissance à Pierre et à Céline de m’avoir permis de vivre de si belles expériences, de rencontrer des gens merveilleux, tout particulièrement la famille Laynez.
J’ai pu aussi mesurer la souplesse et les forces de mon corps et j’en suis très fière. Je repars avec plein de belles images des endroits que nous avons visités.
Sainte-Lucie et la Martinique sont des îles qui m’ont émerveillée.